Ship Showdown – début des quarts de finale

Publié par Hotaru

Le petit préféré

Si vous ne le saviez pas, la CommuniTeam de CIG a lancé le 13 septembre un concours de création sur le thème des vaisseaux pilotables favoris de la communauté. Quelques centaines de dessins, photos et maquettes plus tard, les 16 favoris sont à présent à départager par une série de duels. 

Jusqu’au 10 octobre, vous pourrez voter pour votre vaisseau préféré, deux d’entre eux s’affrontant chaque jour jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. Le premier round s’est achevé le 2 octobre, 8 vaisseaux sont encore en lice pour la place de chouchou de la communauté. Voici notre analyse de ces premiers face-à-face ainsi que nos pronostics pour la suite des hostilités !

C’est l’heure du duel !

Affrontement n°1 : Cutlass Black (Drake Interplanetary) VS 300i (Origin Jumpworks GmbH)

La praticité face à l’esthétique. La robustesse face au minimalisme. La pierre brute face au bijou poli. Le multicrew face au monoplace. La liste pourrait encore s’allonger pour dépeindre ce premier duel opposant les deux vaisseaux les plus iconiques de Drake et Origin.

Le Cutlass Black annonce d’emblée la couleur : fer de lance (inavoué) de la piraterie, il allie une bonne puissance de feu à une capacité de soute moyenne pour le plaisir des contrebandiers comme des plus honnêtes gens. Oubliez les fioritures : ce vaisseau n’est pas là pour se perdre en détails superflus. Tandis que le 300i mise avant tout sur des courbes élégantes et une conception raffinée, sans pour autant oublier ses canons et sa soute. Pourquoi se contenter de peu quand on peut explorer et commercer avec élégance ?

Pourtant, ce yin et ce yang partagent quelques points communs justifiant leur dualité : en plus d’être les modèles d’entrée de leurs gammes respectives, ils ont tous les deux subi un lifting des trains d’atterrissage au cockpit pour être à la hauteur de leurs confrères. Cependant, un seul de ces vaisseaux a su galvaniser suffisamment ses adorateurs pour remporter ce premier duel.

Avec quelques milliers de votes d’avance, c’est le Cutlass Black qui s’est imposé sans trop de difficulté. C’est d’ailleurs l’un des cinq lauréats du concours de créations. Rien de très étonnant, donc, à voir un vaisseau populaire apprécié pour son design original vaincre un vaisseau pensé comme un jet privé.

Affrontement n°2 : Constellation Aquila (Roberts Space Industries) VS Freelancer MAX (Musashi Industrial & Starflight Concern)

Ces deux vaisseaux sont l’exemple type de leurs fonctions respectives. Avec le Freelancer MAX, MISC mise sur une capacité de soute remarquable ainsi que sur la possibilité de réaliser de longs trajets, pour un vaisseau aux dimensions modestes pouvant être opéré par un équipage minimal. RSI propose quant à lui avec le Constellation Aquila un transporteur adapté à l’exploration et qui incarne l’esprit de ceux, qui cherchent à atteindre les étoiles.

Les gammes du Constellation et du Freelancer sont toutes deux destinées par leurs constructeurs respectifs à être polyvalentes. À ce titre, diverses variantes pouvant remplir des rôles différents ont vu le jour. 

Ceux qui ont l’âme d’un commerçant seront indéniablement attirés par l’aspect professionnel, la praticité et le minimalisme du Freelancer. Capable de longs trajets et de se faufiler partout avec un équipage réduit, il possède en effet des atouts indéniables qui ne sont que renforcés par l’espace de soute supplémentaire dans la version MAX.

Le Constellation Aquila quant à lui peut se targuer de senseurs performants, d’un cockpit permettant une visibilité idéale et d’un rover permettant d’explorer à son aise les planètes découvertes. Le tout avec les aménagements permettant d’héberger confortablement 4 personnes motivées à explorer l’inconnu. 

C’est le Constellation Aquila qui a remporté ce second duel, l’appel des étoiles et le frisson de la découverte s’étant révélés plus forts que l’appât du gain

Affrontement n°3 : Gladius (Aegis Dynamics) VS Avenger Titan (Aegis Dynamics)

Dans ce duel exclusivement sponsorisé par Aegis Dynamics, ce sont d’anciens vétérans de la Navy qui ont eu l’honneur de s’affronter. Le Gladius, utilisé dès le XXVIè siècle mais déclassifié en 2944, a donc bataillé face à son cadet, l’Avenger, mis en service dès la fin du XXVIIIè siècle. Historiquement, tous deux ont pourtant laissé leur place à deux concurrents d’Anvil Aerospace : le Anvil F7A et le F8 Lightning.

Le premier de ces deux véhicules monoplaces est entièrement dédié au dogfight, et a su se moderniser à travers les âges pour garder l’agilité et le répondant qui font sa réputation. C’est un classique chez les pilotes les plus expérimentés, et le parfait compagnon du militaire novice, d’où son utilisation dans feu le tutoriel d’Arena Commander. Le second navire, a lui aussi été sujet à une refonte intégrale et un agrandissement, et  se veut être le meilleur compromis entre chasse et transport léger à prix raisonnable. Aujourd’hui répandu chez les agents de l’Advocacy et les chasseurs de primes, il est souvent décrit comme le vaisseau de départ idéal.

Ces deux vaisseaux spatiaux se complètent assez logiquement : le potentiel utilitaire que l’un ne possède pas est compensé par ses prouesses en combat. Inversement : l’agilité qui manque à l’autre est rattrapée par sa versatilité.

À l’issu de cet affrontement entre Aegis et Aegis, c’est le vengeur qui l’a emporté face au glaive. Ce dernier pourra se consoler d’avoir au-moins pu se hisser parmi les gagnants du concours de création. Même s’il n’a pas la popularité de son petit frère, que la communauté aime surnommer le “manchot” (ou “penguin” en anglais) pour ses formes généreuses et sa robe polaire.

Affrontement n°4 : 600i Explorer (Origin Jumpworks GmbH) VS Caterpillar (Drake Interplanetary)

Un second duel entre Origin Jumpworks et Drake Interplanetary et à nouveau deux vaisseaux aux objectifs et aux designs totalement opposés. 

Là où le 600i Explorer se destine à l’exploration dans un cadre luxueux, le Caterpillar a pour objectif de transporter un maximum de marchandises à un coût minimal. Quand le 600i a servi de modèle pour la révision des visuels du constructeur Origin, tout en courbes et en couleurs épurées (cliniques, diront certaines mauvaises langues), le Caterpillar lui ne ressemble aux autres vaisseaux Drake que par la mise en avant de sa fonction avant sa forme. Là où le 600i sacrifie un peu de son efficacité et de sa puissance de feu pour le confort de son équipage, le Caterpillar applique la philosophie inverse.

D’aucuns diront que le 600i sert surtout à étaler sa richesse avec un certain manque de subtilité et qu’à moins de tomber par hasard sur un point de saut inconnu menant vers un système riche en ressources, il est impossible de rentabiliser une sortie de ce vaisseau. D’autres prétendront que le chatterton fait partie des fournitures essentielles qu’il faut toujours avoir à bord d’un Caterpillar, si l’on veut espérer arriver vivant à destination.

Modulable à souhait, la « chenille » dispose cependant d’une capacité offensive étonnante pour un vaisseau de transport qui laisse les honnêtes citoyens se demander qui est la véritable cible de cette gamme de vaisseaux. 

Quoi qu’il en soit, les votes ont été sans appel et le Caterpillar a battu à plates coutures le 600i Explorer, ce dernier semblant sans doute difficile à acquérir par le citoyen lambda qui préfèrera se tourner vers une solution au rapport qualité-prix inégalé.

Affrontement n°5 : 890 Jump (Origin Jumpworks GmbH) VS Dragonfly Black (Drake Interplanetary)

Une fois n’est pas coutûme, Origin s’affronte à Drake à l’occasion d’un duel où tout les oppose. Le premier constructeur mise sur son yacht, synonyme d’excentricité et luxe. Le second, quant à lui, parie sur une moto de l’espace dépourvu de verrière. L’opulence de Goliath contre la simplicité de David, en somme.

Il aura fallu attendre près de cinq ans après sa première mise en vente pour poser nos mains sur le gouvernail du 890 Jump. Les développeurs n’ont pourtant pas chômé entre temps, ce navire représentant à lui seul un véritable défi technique et artistique. Dans un tout autre registre, le Dragonfly, présenté pour la première fois en 2016, n’a patienté que jusqu’à la fin de l’année suivante pour aller battre des ailes dans le système Stanton. Mais il a le mérite d’avoir introduit un nouveau type de véhicule : les gravlev, petits vaisseaux spécialisés dans le vol atmosphérique de surface.

Ce n’est donc pas simplement un colosse et une fourmi qui s’affrontent ici, mais deux visions bien différentes de ce qu’est Star Citizen, deux modes de “vie”. Avec le vaisseau capital de luxe d’Origin, on célèbre le voyage, la fête, la fortune des élites. Le Dragonfly, lui, fait honneur à ceux qui mettent les mains dans le cambouis et qui gagnent leur croûte de façon… plus ou moins honnête.

Sans surprise, le refrain se répète : Origin s’incline assez nettement face à Drake, qui emmène son troisième vaisseau spatiale aux quarts de finale. Pourrait-on seulement feindre l’étonnement quand un véhicule aussi accessible est plébiscité face à un navire qui se veut hors norme ? L’immense navire pourra au moins se consoler d’avoir été glorieusement immortalisé dans le concours de création.

Affrontement n°6 : Valkyrie (Anvil Aerospace) VS Reclaimer (Aegis Dynamics)

Ce duel ne fait pas non plus dans la demi-mesure, puisqu’il oppose le Valkyrie au Reclaimer. Puissance de feu et formes brutes de décoffrage sont à l’honneur, avec une pointe subtile d’épique.

Le militaire entre ici en conflit direct avec le civil, bien décidé à lui répondre. Le transporteur de troupes d’Anvil Aerospace ne se laisse pas pour autant intimider par la taille impressionnante du mastodonte recycleur. Ici, ce sont deux modèles de développement qui se font la nique : aussitôt dévoilé à la CitizenCon 2018, le Valkyrie s’est envolé pour le système Stanton où il a rapidement fait des émules. Le Reclaimer fait, lui, figure de patriarche : dévoilé en 2014 à travers les somptueux dessins conceptuels de George Hull, ce n’est qu’au printemps 2018 que son ombre éclipsa pour la première fois les aires de poser de Port Olisar.

Dans un cas comme dans l’autre, ce sont des design charismatiques appréciés des joueurs qui se battent. Ce charme a d’ailleurs bien inspiré les artistes les plus talentueux de la communauté, dont l’un des vainqueurs du concours de créations ou encore ce talentueux Citoyen. Alors : qui du largueur de fantassins ou du dévoreur de ferraille a remporté ce sixième affrontement ?

Eh bien c’est le Reclaimer qui a tiré son épingle du jeu pour se hisser jusqu’à la phase suivante du tournoi. Jusqu’où le fils spirituel du Nostromo parviendra-t-il à se classer ?

Affrontement n°7 : Hammerhead (Aegis Dynamics) VS Retaliator (Aegis Dynamics)

On pourrait presque croire à une farce, mais il n’en est rien : ce sont à nouveau deux vaisseaux spatiaux d’Aegis Dynamics qui se sont affrontés à l’occasion de ce septième duel. L’un au faciès de requin marteau, et l’autre au profil plus aviaire. Deux fleurons de la Navy se faisant la guerre sans aucune retenue.

Dans ce choc des titans, le vaisseau capital au crâne dur a donc déchaîné son arsenal de canons sur son concurrent vieillissant. Pourtant, le Retaliator peut se targuer d’avoir une plus grande allonge, grâce à sa ribambelle de torpilles taillées pour attaquer… les vaisseaux capitaux. Second avantage du bombardier historique de l’UEE : un pilote seul sera bien plus autonome dans la gestion du vaisseau que son adversaire aux manettes du Hammerhead. En effet, le largage des torpilles – son atout principal – peut se faire depuis le poste de pilotage. À l’heure actuelle, les tourelles de la jeune corvette demeurent manuelles.

Après les vaisseaux diamétralement opposés et les vaisseaux complémentaires, CIG nous propose ici se trancher entre un vaisseau multicrew et sa némésis théorique. Le Retaliator bénéficie depuis longtemps d’une opinion favorable auprès des joueurs, qu’il côtoie depuis son introduction au seul module de hangar. Sans oublier qu’il fait partie des cinq vaisseaux lauréats du concours de création. Mais le Hammerhead a eu la chance de faire une entrée bien plus remarquée : présentation vidéo à la sauce Galactic Tour, intégration directe en flight ready et apparitions nombreuses dans des live de streamers.

Cette popularité soudaine n’a quasiment jamais tari, contrairement à celle du Retaliator, issu du précédent pipeline de production des vaisseaux, qui accuse le poids des années. C’est donc tout naturellement que le Hammerhead a remporté cet avant-dernier affrontement des huitièmes de final.

Affrontement n°8 : Vanguard Warden (Aegis Dynamics) VS Freelancer MIS (Musashi Industrial & Starflight Concern)

Pour ce huitième et dernier duel, c’est un chasseur longue portée qui affronte un transporteur prisé des explorateurs. Connu pour ses vaisseaux militaires, Aegis Dynamics s’est disputé une place supplémentaire en quarts de finale avec MISC, constructeurs de navires avant tout dédiés au secteur industriel.

Le Vanguard Warden n’a ni les modules de transport de troupes du Hoplite, ni l’équipement de guerre électronique du Sentinel et encore moins l’armure et la baie à torpilles du Harbinger, mais il est taillé pour le combat spatial. Doté d’une excellente armure et d’une tripotée de canons de taille 2 sur le nez, il peut compter sur sa tourelle offensive située sur le dos pour se sortir de mauvaises situations. Le Warden peut ainsi transporter son petit équipage de deux personnes d’un bout à l’autre du ‘Verse, sans pour autant négliger leur confort et leur sécurité.

Et c’est là le point fort du Freelancer MIS, modèle d’entrée d’une gamme de vaisseaux, réputés pour leur fiabilité et leur capacité de chargement. Plus mal loti que son concurrent du point de vue des missiles, il possède néanmoins des canons de taille 3 à l’avant et une tourelle munie de deux canons de taille 2. Mais ce que le Freelancer MIS gagne en capacité de chargement et en puissance, il le perd évidemment en agilité. 

C’est peut-être ce manque de grâce qui lui a d’ailleurs été fatal, malgré sa popularité pour sa ressemblance avec un certain vaisseau de classe Firefly, dans un autre univers. Au terme de ce combat de votes, le transporteur aux technologies Xi’An s’est incliné face au chasseur d’Aegis, troisième champion qualifié du constructeur aux affiliations militaires. Il faudra bien ça pour résister à l’ouragan Drake.

Nos pronostics

Lomelinde : « Il est indéniable que Drake dispose d’une base incontestée de fans. Le charme de la “poubelle spatiale néanmoins étonnamment performante” ne se discute pas car il fait partie des classiques en science-fiction. Avoir un vaisseau Drake en finale est de mon point de vue une quasi certitude. Et le plus probable est que le Cutlass soit ce vaisseau car il fait partie de la flotte de très nombreux citoyens et dispose de caractéristiques lui permettant d’endosser une variété de rôles différents. Face à lui, l’Avenger Titan d’Aegis a de très bonnes chances de par son statut de vaisseau idéal pour le débutant dans le ‘Verse. Polyvalent, agile, résistant et idéal pour le pilote solitaire, il est également dénué de la “réputation” des vaisseaux Drake. De plus, son apparence de navette spatiale ne laisse personne indifférent. J’ai beaucoup de mal à décider moi-même pour lequel de ces deux vaisseaux je voterais, mais puisqu’il faut bien choisir, je miserai sur l’Avenger. »

Hotaru : « Deux constructeurs se détachent assez facilement, et s’annoncent comme les favoris du concours. D’un côté, Drake Interplanetary, et de l’autre Aegis Dynamics, tous deux en supériorité numérique parmi les 16 duellistes. Vu leur popularité inébranlable auprès des Citoyens et leurs jolis scores lors des votes, je tablerais sur un duel final entre Cutlass Black et Hammerhead. Et même si ça fait mal à mon coeur de chasseur de primes, je pense que le vaisseau d’abordage préféré des pirates a de grandes chances d’être sacré grand vainqueur du Ship Showdown. »

En attendant l’ultime résultat de la grande finale, rendez-vous à la fin du second round pour analyser la suite du tournoi !

Article rédigé par Lomelinde et Hotaru, relu par PoGonZo et Kiro S. Terashii

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