Guide Galactique : Système Pyro

Traduction: Coldstalker
Relecture: Cosmographe, odysseus1992

Si Spider est la vitrine de la piraterie dans la galaxie, Pyro en est incontestablement le cœur battant. Système ravagé par une étoile éruptive, Pyro abrite notamment l’avant-poste pirate de la station Ruin. À l’instar de Spider, Pyro est un cas typique de vide rempli (puis développé) par les pirates lorsque le système fut abandonné par les promoteurs civilisés; mais contrairement à Spider, la station de Pyro est loin d’avoir mis en place une structure bien organisée autour du marché noir. Au lieu de cela, des bandes rivales luttent constamment pour son contrôle. 

Histoire et découverte

Le système Pyro est composé de six mondes en orbite autour d’une étoile variable de la séquence principale de type K émettant des éruptions imprévisibles. Cette étoile éruptive a créé des environnements étranges sur chacune de ces planètes et, dans certains cas, des formes de vie surprenantes. Des astro-biologistes curieux ont examiné les plantes et les animaux qui survivent sur les planètes de la zone habitable fluctuante de Pyro et ont découvert qu’ils possèdent une grande résistance aux radiations et une étonnante tolérance aux variations de température.

Le système fut visité pour la première fois en 2493, vingt-quatre ans après qu’une première personne eut soupçonné sa présence. En 2469, l’officier de quart du Roustabout, un vaisseau-citerne battant pavillon terrien qui traversait le système Cano, remarqua une anomalie à trente mille kilomètres à bâbord avant. Un rapport détaillé fut envoyé à la société propriétaire du vaisseau, Pyrotechnic Amalgamated (qui donnera une partie de son nom au système), mais aucune mesure ne fut prise. Vingt-quatre ans plus tard, alors que Pyrotechnic cherchait de nouveaux territoires miniers, l’entreprise commença à examiner d’anciens relevés de scan lorsqu’elle remarqua le rapport original du Roustabout. Elle envoya un vaisseau d’exploration dans la région, ce qui lui permit de découvrir officiellement Pyro. Lorsque l’équipage cartographia les environs, ils constatèrent l’instabilité globale du système planétaire, les effets de l’activité inhabituelle de l’étoile sur leurs équipements et la faible probabilité que l’entreprise réussisse à terraformer quoi que ce soit . Le conseil d’administration débattit vivement de ce qu’il convenait de faire de cette découverte, mais décida finalement de communiquer les coordonnées de Pyro aux Nations unies de la Terre (UNE).

Une fois le système entre ses mains, l’UNE procéda à une analyse beaucoup plus approfondie. Si certains résultats semblaient prometteurs, comme la présence de gisements de minéraux potentiellement rentables sur Pyro II, d’autres indiquaient un danger, notamment en ce qui concerne les éventuelles conséquences de vivre sous une étoile éruptive. L’UNE décida de parrainer un programme pilote visant à mesurer les effets des éruptions solaires sur les humains avant de revendiquer officiellement le système et ouvrit Pyro à une utilisation commerciale en attendant. Si les résultats de l’étude s’avéraient positifs, Pyro recevrait alors le feu vert pour une colonisation.

Cependant, au cours des décennies suivantes, tous les plans de développement de Pyro furent continuellement contrecarrés, et le système ne fut jamais officiellement revendiqué. En 2499, la découverte du système Magnus conduisit l’UNE à suspendre le programme de Pyro en faveur du financement de la terraformation de Magnus II et de la construction sur cette planète d’un vaste chantier naval pour la Navy. En 2516, alors que des fonds supplémentaires de l’UNE auraient pu permettre de ressusciter le programme pilote, la découverte du système Terra mit fin à toute possibilité de soutien gouvernemental. Pyrotechnic Amalgamated resta dans Pyro après le départ de l’UNE, mais ses équipements furent continuellement endommagés par les fréquentes éruptions solaires. L’entreprise abandonna complètement le système en 2563, lorsque les coûts de remplacement et de réparation dépassèrent finalement ses bénéfices. Les stations spatiales et les infrastructures planétaires qu’elle avait construites pour soutenir ses opérations d’extraction minière sont encore aujourd’hui dispersées dans le système. D’autres entreprises et groupes de recherche suivirent rapidement les traces de Pyrotechnic Amalgamated. Laissé sans surveillance, Pyro devint le refuge de gangs de pirates tels que les tristement célèbres Headhunters, 73R Vipers et Fire Rats. Devenu un centre névralgique des activités hors-la-loi au début du 27e siècle, faire du commerce avec ce système semblait plus difficile qu’il n’en valait la peine.

Outre son rôle de plaque tournante de la piraterie organisée, Pyro est également connu dans l’UEE aujourd’hui pour avoir inspiré l’un des niveaux d’Arena Commander d’Original Systems. Bien que le surnom “dying star” (étoile mourante) donné au niveau ne soit techniquement pas exact, les éruptions solaires spectaculaires du système constituent un lieu mémorable et idéal pour les concepteurs d’Arena Commander, qui ont ainsi pu montrer à quel point les combats spatiaux en 3D peuvent être intéressants !

Pyro I

Pyro I est une planète orageuse qui orbite très près de son étoile. La haute pression de son atmosphère crée des conditions périlleuses qui rendent l’atterrissage difficile, sans parler des éclairs fréquents. L’espace autour de Pyro I peut être difficile à parcourir sans un bouclier avancé. Bien qu’il s’agisse d’un endroit dangereux à plus d’un titre, certains hors-la-loi industrieux ont tenté de gagner leur vie sur ce monde hostile.

Monox (Pyro II)

Lors de la découverte initiale du système, Monox, planète dépourvue de noyau et surnommée ainsi en raison du monoxyde de carbone toxique contenu dans son atmosphère partiellement oxygénée, a fait l’objet d’une attention particulière. Les gisements de minerais en apparence importants de la planète ont donné lieu à une petite “ruée vers les métaux”, au cours de laquelle des vaisseaux de commerce humains ont rapidement tenté de récolter ce qu’ils pouvaient. La planète porte aujourd’hui les stigmates de ces opérations minières “vite fait mal fait”, avec une population migrante clairsemée qui erre dans l’espoir de trouver un filon qui aurait pu être négligé pendant le boom initial.

Bloom (Pyro III)

Ce monde terrestre possède une atmosphère respirable d’azote et d’oxygène, mais n’a jamais été colonisé au-delà d’haltes, de centres de traitement et de campements miniers aujourd’hui occupés par des hors-la-loi et divers squatters qui ont réaménagé les avant-postes en colonies de fortune. Les paysages glacés cèdent la place à des étendues liquides d’eau salée dans les zones tempérées.

Pyro IV

Pyro IV est une planète au paysage difforme, parsemé de lacs d’eau et d’ammoniac. Les astronomes pensent qu’avant la découverte du système par les humains, Pyro IV a subi une collision avec une masse de taille planétaire qui l’a projetée dans l’orbite de la géante gazeuse Pyro V. Au fil du temps, cette orbite instable décroîtra et Pyro IV finira par être entièrement engloutie par Pyro V.

Pyro V

Géante gazeuse massive dotée de six lunes (voire sept si l’on compte Pyro IV), Pyro V est la plus grande planète du système et l’une des plus impressionnantes sur le plan visuel. Des nuances de vert et de jaune tourbillonnent dans sa haute atmosphère, donnant à Pyro V l’apparence d’un rocher moussu entouré d’une mer noire scintillante.

Terminus (Pyro VI) & station Ruin

Monde le plus excentré du système Pyro, cette planète très froide et à peine habitable se distingue principalement par le fait qu’elle abrite la station Ruin dans son orbite. Commandée à l’origine par Pyrotechnic Amalgamated pour servir de plaque tournante à leurs opérations dans le système, cette station n’a été utilisée que peu de temps par la société avant d’être abandonnée, tout comme les espoirs de tirer un profit de ce système désolé.

Une fois le système abandonné par les entreprises, les chercheurs et les compagnies minières, la station délabrée est devenue un lieu de rencontre pour les squatters, les fugitifs et les trafiquants du marché noir. C’est à cette époque qu’elle reçut le surnom de “station Ruin”, dans la mesure où beaucoup de ceux qui traversaient ses couloirs en ruine le faisaient au risque de voir la station s’effondrer autour d’eux. Pourtant, malgré les dangers, sa popularité ne cessa de croître. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne suive le même chemin que Spider, avec des hors-la-loi qui agrandissent progressivement l’infrastructure de la station et développent une sous-culture propre. Cependant, là où la culture de Spider est centrée sur l’honneur parmi les voleurs, celle de Pyro est plutôt basée sur la “loi du plus armé”.

Ne vous y trompez pas : la station Ruin n’est pas propice au tourisme, au commerce régulier ou même aux chasseurs de prime expérimentés cherchant le frisson du combat. Les hors-la-loi qui la peuplent sont connus pour leur violence. Des rapports de l’Advocacy récemment publiés indiquent que le groupe extrémiste XenoThreat contrôle actuellement la station, mais cela peut changer à tout moment.

Un des endroits intéressants au détour des couloirs mal éclairés de la station Ruin est Corner Four, une succession d’anciens laboratoires de recherche transformés en fabriques de drogues et en centres de traitement médical où l’on ne pose pas de questions indiscrètes. Neutrality, l’incontournable bar de la station, peut être considéré comme le seul lieu à peu près sûr.

Avertissement aux voyageurs :

Les vaisseaux traversant le système doivent faire attention aux éruptions solaires de Pyro, particulièrement dangereuses et susceptibles de perturber les déplacements.

Des mots dans le vent :

“Si vous avez des doutes sur l’aptitude de l’Humanité à survivre dans des conditions défavorables, il suffit d’observer les habitants de Pyro pour comprendre que les capacités d’adaptation de notre espèce sont tout à fait remarquables.”
– Conrad Hesler, Lutter pour survivre : L’Histoire de l’Humanité, 11.05.2812

“Le potentiel de Pyro a longtemps été gaspillé par ceux qui n’ont rien fait pour le mériter. Il est grand temps de le reprendre – pas pour nous-mêmes, mais pour tous ceux qui ont jamais osé rêver d’un avenir meilleur et plus sûr.”
– Madge Hartford, compte-rendu d’une réunion des Citoyens pour Pyro, 13.03.2952

“Z’avez entendu causer d’ce groupe qui s’appelle comment déjà… Peuple pour Pyro ? Y pensent qu’y vont arracher le système à ceux qui l’squattent depuis des siècles. Les salauds qui m’écoutent en c‘moment f’raient mieux de m’promettre d’envoyer une comm quand y se montreront enfin, parce que j’meurs d’envie d‘les voir essayer.”
– signal non autorisé, enregistré dans le système Nyx le 17.09.2953 à 03:44:19 Temps terrestre standard.

PULSAR42 Association à but non lucratif de droit français régie par la loi du 1er juillet 1901, N° RNA : W923006718. SIRET 839 734 175 00012 - APE 9499Z

Design By June Lottin

This site is not endorsed by or affiliated with the Cloud Imperium or Roberts Space Industries group of companies. All game content and materials are copyright Cloud Imperium Rights LLC and Cloud Imperium Rights Ltd.. Star Citizen®, Squadron 42®, Roberts Space Industries®, and Cloud Imperium® are registered trademarks of Cloud Imperium Rights LLC. All rights reserved.