Daisy Wences : Bienvenue dans la seule émission qui décrit également ce que vous êtes actuellement en train de faire. Bienvenue sur Spectrum Spectator, je suis Daisy Wences !
Lars Gonall : Et moi, Lars Gonall. Ensemble, nous scrutons ce qu’il y a de nouveau et de notable sur le spectrum pour vous indiquer ce qui y vaut la peine de ne pas quitter des yeux.
Daisy Wences : Et ce qui vous donnera envie de les garder fermés, comme ce fut mon cas après avoir regardé l’une des vids de cette semaine.
Lars Gonall : Avant d’aborder la vid qui a poussé Daisy à remettre en question ses choix de vie, nous avons une nouvelle de dernière minute concernant Kid Empire.
Daisy Wences : Une émission qui pose cette question cruciale : quel genre de société des enfants livrés à eux-mêmes pourraient-ils créer ?
Lars Gonall : Une société qui ne survivrait pas à quelques jours de mauvais temps. La production de la série a été suspendue suite à des pluies torrentielles ayant créé des conditions dangereuses pour le casting. Plutôt faiblard, si vous voulez mon avis. À mon époque, les enfants stars de la téléréalité n’avaient pas peur d’être emportés par de dangereux courants de marée.
Daisy Wences : Ça n’a sûrement pas aidé que dans le dernier épisode, les enfants aient choisi des boulettes TipTop comme récompense plutôt qu’un multi-tool avec des canisters de RMC pour boucher tous les trous de leur abri.
Lars Gonall : Kid Empire est toujours le truc le plus choquant et le plus surprenant que je regarde, et autant dire que je l’adore jusqu’à la dernière seconde. Bien que je doive admettre ignorer quelle loi autorise de mettre des enfants dans certaines de ces situations. Le générateur de gravité de la semaine dernière était assez intense.
Daisy Wences : Oh, j’ai rencontré quelqu’un qui y travaille et j’ai eu un petit aperçu de leur manière de faire. Disons qu’ils adorent les parents prêts à signer des décharges de responsabilité pour donner à leur marmot une chance d’être célèbre.
Lars Gonall : Voilà qui me donne envie de pleurer. Résumer les épisodes de Kid Empire pour cette émission est littéralement le clou de ma semaine. Nous récapitulerons l’épisode de cette semaine plus tard dans l’émission, tout en mettant en attente nos prochaines analyses jusqu’à ce que la production reprenne.
Daisy Wences : Mais attendez, ne vous avisez pas de nous quitter tant que nous n’aurons pas discuté de cette excellente vid de propagande que nous avons visionnée cette semaine.
Lars Gonall : Woah, c’est un peu dur de qualifier ainsi CitizenCon : Une fête à célébrer, la nouvelle émission spéciale de SSN/CAtv qui compile les meilleurs et les plus mémorables moments des CitizenCon du dernier siècle et demi.
Daisy Wences : Ce qui m’amène à mon premier problème avec cette vid. Où sont les moments forts de l’ère Messer ? Puisqu’ils ont créé la CitizenCon moderne comme un outil de recrutement militaire, il doit bien y avoir au moins un défilé aérien qu’ils auraient pu utiliser pour représenter cette époque.
Lars Gonall : Pour être honnête, la vid n’est pas censée être une leçon d’histoire, elle essaie clairement d’enthousiasmer le public pour l’édition de cette année. Je dois admettre qu’en ce qui me concerne, ça a fonctionné. J’ai beaucoup apprécié.
Daisy Wences : Et c’est ce sur quoi j’ai râlé pendant une bonne heure lors de notre réunion avant cette émission, ce qui m’a aussi permis de réaliser que la vid m’a tellement énervée parce qu’elle se veut divertissante. Certains de ces clips de concours de talents m’ont fait marrer plus fort que tout ce que j’ai vu depuis des mois.
Lars Gonall : Il s’agit de séquences tirées des concours d’amateurs “Star Citizen” du début des années 2850, qui ont été la cible de nombreuses critiques.
Daisy Wences : J’ai adoré que la vid s’appuie à fond sur cette réputation en montrant par exemple le gars qui n’arrive pas à faire tenir en équilibre toutes ces caisses de marchandises sur sa tête, à côté d’exploits vraiment impressionnants.
Lars Gonall : Qu’as-tu pensé de cette folle séquence de jonglage en zéro-g ?
Daisy Wences : Son timing et sa précision avec le rayon tracteur étaient incroyables. Jamais je ne serai capable de faire un truc aussi impressionnant.
Lars Gonall : J’avais déjà vu la plupart de ces extraits de concours de talents, mais il faut vraiment parcourir le Spectrum pour les trouver, alors c’est génial d’avoir compilé ici les meilleurs, entièrement restaurés !
Daisy Wences : Oui, l’ensemble est superbe, en particulier les performances musicales. J’ai poussé le volume au maximum pendant la prestation de Gaucho, à tel point que mes oreilles bourdonnaient encore le lendemain. Ça en valait le coup.
Lars Gonall : Je suppose que la production a travaillé directement avec l’Arche pour extraire et restaurer les séquences pour la vid.
Daisy Wences : On voit qu’ils ont mis beaucoup de soin et de sérieux dans cette vid, mais cela ne rend aucun des discours qu’ils ont inclus plus intéressant.
Lars Gonall : Sérieux ? Tu n’as aimé aucun d’entre eux ?
Daisy Wences : Barbants au possible, jusqu’au dernier…
Lars Gonall : Même pas le célèbre discours de l’Imperator Toi lors de la première CitizenCon post-Messer ?
Daisy Wences : J’avais dû en mémoriser des passages pour un projet scolaire. Maintenant, à chaque fois que je l’entends, mon cerveau s’efforce de se souvenir du mot suivant avant qu’elle ne le prononce.
Lars Gonall : Quel dommage… Il me fait encore vibrer à chaque fois. Ce discours et celui de l’Imperator Salehi expliquant pourquoi nous devons construire le Synthémonde ont été les moments les plus marquants pour moi.
Daisy Wences : Ce qui me ramène à mon point de départ. L’émission inclut un grand nombre de ces discours politiques pour donner à la vid une dimension et une perspective historiques, si bien que tout en affichant qu’elle n’a pas peur d’aborder des questions sérieuses, elle n’admet pas les controverses liées à l’événement lui-même.
Lars Gonall : Je comprends, mais encore une fois, ce n’est vraiment pas ce genre de vid.
Daisy Wences : C’est justement pourquoi je plaisantais à peine en la qualifiant de propagande. Cette vid ne cherche qu’à présenter une vision très aseptisée et positive de la CitizenCon. Je pense vraiment qu’elle aurait été plus intéressante s’ils avaient par exemple inclus le discours de la sénatrice Amalie Ngo en faveur de l’indépendance terrane, discours écourté à cause de faux problèmes techniques, ou quand ce groupe de manifestants a envahi la scène en 2911 pour plaider en faveur du suffrage universel.
Lars Gonall : Je pense qu’il n’y a rien de mal à ce que cette vid recueille les moments les plus agréables de la CitizenCon. Cela nous rappelle que l’événement est vraiment axé sur le fait que c’est nous, le peuple, qui faisons la grandeur de l’Empire.
Daisy Wences : Tu veux dire les Citoyens. Nous, les civils, attendons toujours que l’Empire organise un événement pour célébrer nos contributions.
Lars Gonall : Tu sais que ce n’est pas aussi simple que ça. Le nom “CitizenCon” est censé inciter les gens à devenir plus actifs et engagés auprès de l’Empire.
Daisy Wences : Eh bien, ça m’a toujours donné un sentiment d’infériorité parce que je ne suis qu’une civ. Ce n’est peut-être qu’un problème personnel, mais je tenais à le souligner car je sais ne pas être la seule à ressentir ça.
Lars Gonall : Bref, pour résumer, j’ai beaucoup apprécié CitizenCon : une fête à célébrer. Non seulement c’était divertissant, mais ça m’a également donné envie de participer à l’édition de cette année.
Daisy Wences : J’ai bien apprécié certaines parties, mais le mélange avec ces discours politiques m’a vraiment déplu. Ils étaient ennuyeux et me rappelaient sans cesse que l’événement célébrait les Citoyens et pas nous, simples civs que nous sommes.
Lars Gonall : C’est le moment de faire une petite pause, mais ne bougez pas, car nous devons encore récapituler l’épisode de Kid Empire de cette semaine où, spoiler… Abdul, notre enfant préféré, décide qu’utiliser un propulseur pour réchauffer les packs de rationnement est une bonne idée.
Daisy Wences : De plus, nous parlerons d’un nouveau type de talk-show qui arrivera bientôt sur Spectrum. Il sera diffusé en direct dans le système Stanton depuis un Connie reconverti appelé La seule constante. On prend les paris sur le temps qu’il faudra avant que le vaisseau ne rencontre des problèmes pendant la diffusion, et on se demandera si l’intérêt de l’émission réside en partie dans l’anticipation de ce qui pourrait mal se passer.
Lars Gonall : Un peu comme quand je regarde la Murray Cup.
Daisy Wences : Spectrum Spectator revient juste après ceci.