Guide Galactique de Xénolinguistique | le Xi’An – Chapitre 11

Publié par Lubuwei

Prénoms, métiers, shopping

Lors de la CitizenCon 2947, un document de plus d’une centaine de pages a été dévoilé au public. Le précis de langage Xi’an à l’attention des diplomates. Depuis traduit en français pour vous par nos soins, accompagné d’un dictionnaire (également traduit), la langue a un vocabulaire qui s’étend régulièrement via des mises à jour sur Spectrum.

Mais, afin de rendre à peu près accessible la langue aux moins acharnés d’entre vous, nous allons essayer d’en décortiquer les mécaniques de base. Pour les personnes que cela peut intéresser parmi vous, n’hésitez pas à aller consulter le précis.

Aujourd’hui : les prénoms, les métiers et le shopping.

Nous avons vu la dernière fois comment se construisait un titre Xi’an complet : la profession, le prénom, le nom de la mère et le nom de la lignée. Commençons par nous pencher sur les deux premiers aspects plus en détail.

Les prénoms Xi’an n’ont pas forcément tous un sens, mais il est possible d’avoir un prénom lié à une fonction. Nāl (“piloter”) peut être un prénom et un métier : NālNāl (Nahl le pilote) est possible et normal dans la société Xi’an.

Les prénoms masculins n’ayant pas de sens ont généralement une syllabe et un ton bas, mais deux syllabes et un ton descendant n’est pas rare.

Les prénoms féminins, eux, ont généralement deux syllabes avec un ton ascendant, ou une syllabe dans un ton neutre ou haut.

Les métiers (ou titres sociaux), eux, commencent généralement avec le préfixe nya-, et sont génériques. nyayan signifie “étudiant”, mais on peut tout à fait demander dans quelle branche on étudie.

Certains métiers ou titres sociaux ne débutent pas par nya- : Empereur (Tao’yusao), Matriarche (Nuaxyii’ua) et “Nom Prestigieux” (Senhyi). Ces trois titres sont les plus importants à connaître : l’Empereur pour des raisons évidentes, la matriarche qui est à la tête d’une lignée ou d’une maison, et les “noms prestigieux”, qui sont des citoyens d’exception reconnus par l’Empereur comme apportant des contributions inestimables à la culture Xi’an. Ces personnes-là sont espionnées par les médias Xi’an à tout moment lorsqu’ils sont en public, et toute chose embarrassante qu’un humain pourrait causer sera enregistrée et diffusée sur tous les médias Xi’an. Soyez prévenus, et attentifs.

Il y aura parfois des métiers ou des titres qui ne commenceront pas par nya-, mais par puo-. C’est la marque d’un criminel, dont le travail est supervisé par la Cour impériale Xi’an de labeur séparateur et de services. Si on pense qu’ils peuvent se racheter, les criminels effectuent des années/décennies/siècles de service public, en fonction de leur sentence.

D’autres titres qui ne commencent pas par nya- ni puo- existent : les yu’a-. Ce sont des appellations pour une espèce de classe de yakuza plus ou moins officielle, visiblement pas légalement reconnue, mais tout du moins tolérée, du moins c’est ce que le précis laisse entendre. Cela regroupe des professions telles qu’assassin, blanchisseur d’argent, indic, collecteur… Il vaut mieux en rester loin.

Maintenant que nous savons nous adresser aux Xi’an, il est temps d’apprendre à faire ses courses chez eux !

Eh oui ! Car, contrairement aux humains, les Xi’an n’ont pas une culture de consommation, même si, dû aux contacts avec les humains, c’est quelque chose qui est en train de changer. La raison derrière cette culture différente est simple : les maisons Xi’an sont dirigées par un conseil. Ce dernier prend toutes les décisions concernant les dépenses, comptant sur des algorithmes et des négociations de couloir pour subvenir aux besoins des centaines, voire des milliers de membres que comporte leur famille.

Ils n’ont que peu besoin de manger (pas tous les jours), et leurs objets sont faits pour durer des millénaires (prenons pour exemple les habits de cérémonie qui sont conservés précieusement depuis des temps immémoriaux).

Ils n’ont pas réellement de compétences en négociation au sens humain du terme, aucune idée du merchandising (po’to ūa) et d’image de marque (po’to senhyi se a, ou t.o hyia). Pour ce qu’on en sait, il n’ont aucun désir d’accumuler des choses (ūa) ni ne retirent du prestige d’avoir telle ou telle chose (hyia). Du moins, ça c’était avant le siècle dernier et le réchauffement des relations humains-Xi’an après la guerre froide marquée par l’ère Messer.

Du coup, en tant qu’humain, sachez qu’en-dehors des lieux touristiques où vous pourrez plus facilement trouver des petites boutiques locales, la plupart du temps vous irez certainement visiter des sortes de salles d’exposition, ou bien, si vous êtes logés par des Xi’an, ils vont appeler leurs spécialistes en approvisionnement pour examiner quels pourraient être vos désirs, puis les marchands viendront à vous (ou vous irez voir ces salles d’exposition sus-citées). Et, globalement, n’essayez pas de négocier. Si vous souhaitez voir un exemple de discussion commerciale entre deux Xi’an, allez en page 79 et 80 du précis, il est également commenté par la suite.

Voilà qui clôture ce onzième et dernier chapitre du G2X Xi’an ! Merci à toutes et à tous d’avoir suivi ces articles, en espérant qu’ils vous auront été utiles ! On se retrouvera dès que possible avec la prochaine langue dévoilée par CIG !

À bientôt pour un nouveau G2X !

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