Something Every Tuesday : Parasite V : Dark Birth

Traduction: Tarkhin
Relecture: Kiro S. Terashii, Mael Strom
Intégration: Tarkhin

[ Musique ]

Annonceur : Nous retrouvons Something Every Tuesday avec Esen Landari ! Avec en sponsor Nav-E7 Gadgets, « Améliorez votre vaisseau de la proue à la poupe. » C’est à vous, Esen !

[ Applaudissements ]

Notre dernier invité de la soirée est la coqueluche des critiques et des distributeurs, elle a écrit et réalisé certains des plus grands films de ces dernières années. Sa dernière en date est Parasite V : Dark Birth, un retour absolument terrifiant à ses racines, le cinéma d’horreur. Regardons un extrait.

[ DÉBUT DE L’EXTRAIT ]

Un petit groupe de fêtards bien habillés se rassemble autour de la station de communication du 890. Ils ont l’air nerveux.

LAMBERT : Les communications sont HS…

O’BANNON : Tu es sér…

Le pont est plongé dans l’obscurité. Il y a des halètements et des cris étouffés. Un moment passe puis  les lumières d’urgence s’allument.

LAMBERT : Quand tu as dit que le capitaine n’avait pas l’air bien, tu voulais dire quoi exactement ?

KOTTO : Je ne sais pas…Il avait juste l’air bizarre.

O’BANNON : Quelqu’un l’a vu manger du Osoain ? Peut-être qu’il souffre d’une intoxication alimentaire.

KOTTO : Non, il me regardait fixement mais son regard était voilé, vide. Comme si…

LAMBERT : Comme si quoi ?

KOTTO : Comme s’il n’était pas vraiment là.

O’BANNON : Il vaudrait mieux qu’il n’ait pas pris d’e’tam. Je lui ai clairement dit de rester loin de cette merde pendant le service.

KOTTO : Il n’y a pas que ça.

O’BANNON : Alors de quoi il s’agit bordel ?

KOTTO : Au début je pensais que quelque chose clochait avec l’éclairage.

LAMBERT : Qu’est-ce que tu as vu ?

KOTTO : Sa peau. On aurait dit que quelque chose bougeait en dessous, fouillant pour essayer de trouver une sortie…

Un grand COUP sur le cockpit surpris tout le monde à l’intérieur.

VOIX (Hors champ) : S’il vous plaît ! Laissez-moi entrer !

[ FIN DE L’EXTRAIT ]

Accueillons comme il se doit dans l’émission Amadi Murnau !

[ Applaudissements ]

Merci d’être venu à Something Every Tuesday !

Amadi Murnau : Je suis ravie d’être là, Esen. Comment allez-vous ?

Bien, bien. C’est super de vous revoir.

Amadi Murnau : Je dois admettre que c’est un peu étrange d’être ici en tant qu’invité.

C’est vrai ! La dernière fois que vous étiez ici vous me dirigiez pour un caméo dans un petit film qui s’appelait Astral plane.

[ Applaudissements nourris ]

Oui, je sais, j’étais génial, et ce dans la totalité des vingt secondes où je suis apparu. Le reste du film était plutôt bon aussi.

Amadi Murnau : Juste le plus gros hit de 2947.

Mais de rien.

[ Rire ]

Amadi Murnau : Cela n’aurait pas été possible sans vous, ni sans les centaines de personnes impliquées dans la production. Mais surtout vous.

Vous êtes en passe de devenir mon invité favori. Vous pouvez revenir la semaine prochaine ?

Amadi Murnau : J’aimerais pouvoir mais je serai à Castra je crois, présentant Parasite V dans le même 890 Jump où nous l’avons tourné.

Merci pour l’invitation. Après tout ce que j’ai fait pour vous…

[ Rire ]

Amadi Murnau : Je peux peut-être me débrouiller pour vous obtenir un ticket.

Oh non, vous ne me ferez pas approcher de ce 890. Pas en sachant ce qui est arrivé à tout le monde à bord.

Amadi Murnau : Eh bien, je suis impatiente. Voyager à travers l’empire sera une expérience très amusante et unique. Je serai là pour présenter le film. Après la projection, il y aura une visite guidée du vaisseau en mettant en évidence les lieux que nous avons utilisés et peut être qu’il y aura quelques surprises en chemin.

Cela ressemble à une expérience incroyable et terrifiante.

Amadi Murnau : Ce sera les deux, je le promets.

Je n’en doute pas. Écoutez, je dois vous le dire, j’ai regardé le film il y a quelques jours et je n’ai pas dormi depuis. Ça m’a absolument terrorisé.

Amadi Murnau : Je suis heureuse d’entendre que vous l’avez apprécié.

Oh je ne dirai pas que je l’ai « apprécié », j’ai plus été « scarifié psychologiquement ».

[ Rire ]

Chaque fois que j’en ai l’occasion je vérifie dans un miroir que ma peau ne fait pas de bulles ou que mes yeux ne sortent pas de leurs orbites. Au fait, à quoi je ressemble en ce moment ?

Amadi Murnau : Magnifique comme toujours.

Donc il n’y a pas en ce moment un parasite en train de manger mon cerveau et de prendre lentement le contrôle de mes fonctions motrices. Parce que si vous avez tort, vous êtes la personne la plus proche de moi et le parasite fait aux gens des choses vraiment horribles.

Amadi Murnau : J’apprécie l’avertissement, mais je pense que tout va bien se passer.

En tant qu’auteur et réalisatrice de cet épisode et du Parasite original, comment trouvez-vous ces visuels effroyables ?

Amadi Murnau : Je commence par penser à des choses qui me glacent le sang.

Littéralement ?

[ Rire ]

Amadi Murnau : Parfois. Habituellement, c’est plutôt quelque chose qui me fait peur au plus profond de mon être, comme une peur de se décomposer ou d’être abandonné. En gros, si une idée me met mal à l’aise, je suis sur la bonne voie. Ensuite, il ne reste plus qu’à préparer le moment jusqu’à ce qu’il se manifeste de manière visuelle, à la fois choquante et surprenante. J’écris habituellement une description assez détaillée, donc l’équipe des effets spéciaux sait ce que je veux et je les laisse ensuite faire ce qu’ils veulent. Souvent, ils reviennent avec leurs propres idées sur la manière de pousser l’effet encore plus loin, comme dans la scène du spa.

D’ailleurs, au fait, merci de m’avoir dégoûté des bains à remous et des serviettes. Désormais je vais sécher uniquement à l’air…

[ Rire ]

Amadi Murnau : À chaque fois que je transforme un objet de tous les jours en quelque chose de terrifiant, je sais que j’ai fait mon boulot.

En fait c’est pour cela que je vous ai invité dans l’émission ce soir. S’il vous plaît, arrêtez de faire ces vidéos avant que chaque objet de ma maison m’évoque quelque chose d’horrible.

Amadi Murnau Je ne peux rien promettre.

Je vous promets que si jamais vous me dégoûtez des brosses à dents…

[ Rire ]

Amadi Murnau : Vous venez juste de me donner de bonnes idées pour le prochain.

Êtes-vous en train de travailler sur un autre ? Ne venez-vous pas de lâcher une grosse info par inadvertance ?

Amadi Murnau : Je ne sais pas encore ce que je vais faire ensuite. J’ai reçu quelques offres, mais je ne me suis pas encore décidé. Il y a beaucoup de choses à prendre en considération lorsque je choisis mon prochain projet.

Comme quoi ? Les options du vaisseau ?

[ Rire ]

Amadi Murnau : C’est toujours important pour le moral de l’équipage, mais pour moi il s’agit surtout de ce qui entretiendra ma créativité. Je ne peux pas faire les mêmes choses encore et encore. J’ai besoin de nouveauté et de challenge pour me motiver à me lever tous les matins.

Donc vous avez décidé de faire une suite à votre premier film. C’est totalement sensé.

[ Rire ]

Amadi Murnau : Comparé à l’ampleur et au budget colossal d’Astral Plane, c’était un changement de rythme total. C’était un défi de faire quelque chose de à si petite échelle à nouveau. De plus, je devais trouver le moyen de réinjecter de l’énergie dans le cinquième opus d’une série et de surprendre les spectateurs.

Eh bien, vous avez réussi sans aucun doute. Je pourrais vous parler toute la nuit et j’ai énormément de questions à vous poser, mais notre temps de parole est écoulé.

Amadi Murnau : Merci de m’avoir accueillie.

Je serais ravi de vous revoir en tant qu’invité… Ou en tant que réalisatrice. Appelez mon agent, je suis disponible. Et bien sûr, félicitations pour un nouveau film incroyable. Quand sera-t-il disponible sur le spectrum ?

Amadi Murnau : Le 16 octobre.

Tout le monde devrait le voir……Si vous ne voulez jamais regarder une serviette de la même façon.

[ Applaudissements / Rire ]

Un grand merci à Amadi Murnau pour nous avoir rejoint. Je suis Esen Landari et on se retrouve la semaine prochaine pour Something Every Tuesday. Bonne nuit !

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