En cavale

Duane sort des toilettes en s’essuyant les mains sur son pantalon. Le lave-mains aurait dû les sécher complètement, mais soit il ne sait pas s’en servir, soit cette foutue machine est juste – il cesse brusquement de ronchonner quand il remarque le Banu au milieu du couloir. Qu’est-ce qu’un Banu fout ici ?

Il porte lentement la main à la matraque paralysante qu’il porte à la ceinture et demande fermement : « Est-ce que je peux vous aider ? »

Un large sourire se dessine sur le long visage du Banu, renforçant ses lignes escarpées. « Bonjour ! »

Duane vérifie d’un coup d’œil si le Banu porte un badge « visiteur ». Il arrive parfois que l’un des techs vienne accompagné quand ils travaillent le weekend et ça ne serait pas surprenant qu’Eiko ait oublié de le signaler au bureau de sécurité.

Non. Aucun badge. Et le Banu a un datapod sur lui. Duane sent son pouls s’accélérer. Après huit ans au service de sécurité des labos Behring Applied Technology, il est probablement en train de vivre son premier vrai cambriolage. Duane, ne te ramasse pas sur ce coup-là.

D’un ton calme, Duane informe le Banu : « Si vous n’avez pas de badge de la sécurité, je dois vous demander de m’accompagner jusqu’à l’entrée. »

« Votre badge, » dit le Banu en montrant d’un signe de tête la petite carte violette sur la poitrine de Duane. « Ouvre-t-il les portes de tous les laboratoires ? »

Duane sort la matraque de son support et l’active. « Dernier avertissement. Cette zone est réservée au personnel autorisé et je ferai usage de la force si nécessaire. »

Le Banu incline simplement la tête sur le côté et sourit encore plus. « Merci de bien vouloir me regarder durant les cinq prochaines secondes. »

Duane réalise trop tard qu’il n’a pas vérifié si le Banu était seul.

« Mais bordel, Mas. Je t’ai dit d’attendre. » dit Alex, le gant paralysant encore fumant quand elle le retire de sa main et le glisse dans sa ceinture. Elle doit l’admettre, Klanger a fait un sacré boulot en concevant ce truc. Dommage que le gant soit déjà détruit après une seule utilisation. Mais ça vaut le coup, de pouvoir assommer quelqu’un presque instantanément. À sa prochaine visite sur Spider, elle doit absolument voir si d’autres sont encore en vente.

« Tu m’as dit d’attendre jusqu’à ce que tu aies trouvé la clé. Nous avons trouvé la clé. » répond Mas, posant doucement le datapod au sol.

« Et si ce crétin avait appelé des renforts ou qu’il avait déclenché une alarme ? »

Le Banu hausse les épaules. Alex sait que c’est une perte de temps d’essayer de discuter avec Mas sur des sujets comme celui-ci. C’est un des meilleurs hackers qu’elle a pu rencontrer, mais essayer de le forcer à suivre un plan est tout aussi inutile que de tenter d’argumenter avec un Vanduul. Dans tous les cas, l’improvisation est la clé pour devenir un bon coursier d’informations. Et savoir que Mas va toujours faire ce que bon lui semble fait désormais partie de tous ses plans.

« Je crois qu’il a fait les deux… » dit Mas en retournant le garde sur le dos.

C’est à ce moment-là qu’Alex remarque la faible lumière clignotant au niveau du cou du garde, sous sa peau. Merde, pense-t-elle. Un dispositif d’homme mort. Behring a dû relier leurs agents de sécurité à leur système avec ce genre de balises. Si quelque chose arrive à l’un d’entre-eux, les autres rappliquent aussitôt. Encore l’occasion d’une petite séance d’improvisation.

« Tu peux le pirater ? »

« Je peux essayer. » répond Mas.

Il se baisse et fait pivoter la tête du garde pour mieux voir son cou. Sortant une lame incurvée du fourreau caché sous son bras, Mas ôte le dispositif en découpant la peau. Alex évite de peu d’être aspergée d’un jet de sang.

Pendant que Mas branche un câble argenté entre sa tablette et la balise clignotante qui gît au sol dans une flaque, Alex utilise son Pyro pour cautériser la plaie. Laisser quelqu’un pour mort n’est pas son genre. Non seulement c’est inutile et imprudent, mais ça donne aux Advos d’autant plus de raisons de vous traquer sans relâche.

« Mas, au lieu de le désactiver, est-ce qu’elle peut émettre un signal disant que le garde va bien ? »

Le Banu acquiesce et continue de manipuler sa tablette avec ses longs doigts habiles.

Le laissant au travail, Alex arrache le badge de l’uniforme du gardien et l’utilise pour accéder au placard du concierge qu’elle a repéré auparavant. Bien entendu, il y a une autolaveuse à l’intérieur. Elle la ramène juste au moment où Mas termine.

« Voilà. » dit Mas en rétractant le connecteur. « En meilleure santé que jamais. »

« Alors remettons-le en patrouille. » Elle ouvre l’écoutille arrière de la laveuse et Mas laisse tomber la balise ensanglantée dans le compartiment poubelle. Quelques manipulations supplémentaires et l’autolaveuse est gaiement en train de nettoyer le hall d’entrée. Il y a encore de bonnes chances pour que les quelques secondes où l’interrupteur a été actif suffisent à envoyer une escouade de sécurité pour enquêter mais s’ils avaient de la chance, les mouvements de l’épurateur suffiraient à convaincre quiconque surveillait qu’il s’agissait d’une sorte de pépin. Quoi qu’il en soit, ils doivent se dépêcher.

Le laboratoire de recherche brille d’un éclat immaculé qui suinte l’argent et le danger. Selon l’expérience d’Alex, la seule raison pour laquelle quelqu’un garde une pièce aussi impeccable, c’est quand un peu de terre suffit à faire perdre une fortune en recherche ou à faire tuer quelqu’un par accident. Bien sûr, avec le montant qu’on lui promet pour ce travail, elle n’en attend pas moins.

Mas place son datapod à côté d’une banque d’élégants processeurs blancs à l’autre bout de la pièce. Si jamais leur taille imposante n’est pas suffisante pour dire qu’ils sont importants, l’épaisse bobine de câbles s’écoulant dans le hub de données est un indice irréfutable. Presque tous les techniciens de l’endroit sont reliés aux ordinateurs. Il soulève une jonction d’accès et branche son câble argenté.

« Des problèmes ? » demande Alex.

Le Banu fait glisser ses doigts sur l’écran sa tablette. « Seulement une protection minimale. Je crois qu’ils comptent sur la sécurité du bâtiment pour empêcher l’accès. »

Ne jamais sous-estimer la confiance excessive qui accompagne la possession d’un grand bâtiment de type forteresse.

Après avoir contourné la sécurité préliminaire, Mas ouvre un port et y branche le datapod. Il s’y installe pour extraire les données et commence à fredonner Could Have Been You, le signe qu’il s’est immergé dans le code.

Alex sillonne la pièce en fouillant dans les tables de travail qui abritent ce qu’elle pense être des armes Behring de prochaine génération. Pour la millionième fois, elle souhaite savoir exactement ce que contiennent les données qu’ils récupèrent. Le nom seul n’apprend pas grand-chose – « Projet Stargazer » – mais le type qui les a engagés a refusé de leur dire quoi que ce soit d’autre. Alex doute encore qu’il ait été intelligent d’accepter son offre. Cependant, elle soupçonne le travail d’être moins une offre qu’un ordre.

Dans son souvenir, l’homme – « M. Grouse » – les a contactés par les canaux habituels sur les forums d’ornithologues amateurs. Après avoir vérifié toutes ses références, ils se sont rencontrés dans un petit café à la périphérie de Prime. Il avait été facile à repérer grâce au chapeau jaune qu’il avait promis de porter. Alex avait utilisé sa procédure normale qui consistait à arriver tôt et à placer une caméra de la taille d’une épingle sur le mur. C’était une excellente façon de repérer un client potentiel avant de le rencontrer et de s’assurer qu’il ne transpirait pas trop ou qu’il ne cachait pas une quantité anormale d’armes à feu. Mais ni l’un ni l’autre ne s’appliquait à Grouse. Il avait été aussi calme que possible. Plus encore, sa peau avait cet aspect artificiellement lisse, un effet secondaire commun à certaines des nouvelles unités chirurgicales de reconfiguration faciale. Ce qui était surprenant parce que qui choisirait de rendre leur visage aussi inintéressant ? Il était comme l’équivalent humain de la musique d’ascenseur. Même debout de l’autre côté de la table, Alex avait senti ses yeux s’éloigner par manque d’intérêt. En y repensant, elle pouvait comprendre pourquoi le fait d’être agressivement ennuyeux pouvait être un bon choix compte tenu du travail qu’elle lui devinait.

Après l’avoir observé quelques minutes pour s’assurer que tout semblait bien en place, elle a remarqué qu’il tendait la main dans son porte-documents et sortait un petit scanner à main. En balayant rapidement le café, il sourit lorsqu’il aperçut la caméra.

« Alexandria Dougan », avait-il dit d’une voix calme, et égale. « Je suis prêt à vous rencontrer quand bon vous semble. »

Eh bien, c’était une première.

« Et si je ne me trompe pas, ce Banu là-bas portant le chapeau de soleil est votre partenaire Mas Houlan. Pourquoi ne pas l’inviter à se joindre à nous pour qu’on puisse discuter de nos affaires ensemble ? »

Quelques instants plus tard, Mas et elle écoutaient patiemment Grouse expliquer qu’il voulait que tous les enregistrements d’un projet de recherche soient complètement supprimés du laboratoire Behring Applied Technologies. Avant même qu’elle puisse commencer à protester, il leur avait annoncé le paiement. Il était beaucoup plus élevé que ce qu’elle aurait même osé demander, même les jours les plus effrontés de sa vie. C’était suffisant pour mettre Mas et elle à l’abri du besoin et régler beaucoup de vieilles dettes.

Cela l’avait rendue très nerveuse.

C’est pourquoi elle avait décidé qu’ils feraient des copies des dossiers du projet avant d’en effacer toute trace au laboratoire. Comme le dit le vieil adage, ne jamais faire confiance à un criminel.

L’alarme se déclenche lorsque Mas finit de fredonner la première moitié de The Day Ahead. C’est inquiétant, mais pas autant que les tourelles géantes qui descendent du plafond. Alex retient son souffle. Mais plutôt que de se retourner et de leur tirer dessus, les deux tourelles visent la porte du laboratoire.

Elle comprend rapidement pourquoi ils respirent encore. Pour ne pas prendre le risque de tirer sur tout l’équipement de valeur, les tourelles sont conçues pour empêcher quiconque d’entrer ou de sortir du laboratoire. Et stopper les intrus avec d’énormes dommages, si l’on en croit les grands logos Behring sur les canons balistiques.

« Combien de temps encore, Mas ? » crie Alex, pour couvrir le son de l’alarme.

« Les fichiers ont été copiés, mais j’aurai besoin d’un peu de temps pour finir d’effacer les enregistrements. »

Ok., pensa Alex, voyons voir combien de munitions ont ces machins.

Alex sort son leurre Insta-Friends dans sa sacoche. Elle l’amorce en glissant la rondelle dans la kill box et se couvre les oreilles en prévision. Un instant plus tard, le leurre explose et les tourelles font pleuvoir les balles sur les cibles artificielles. Il faut laisser une chance à Joker Engineering. La moitié du temps, ces conneries ne marchent pas, mais quand elles marchent, mon gars, elles marchent.

Finalement, le leurre est mort et les tourelles se sont retournées. Le sol est complètement broyé. Il semble qu’il soit conçu pour permettre aux balles de pénétrer plutôt que de ricocher dans la technologie coûteuse. C’est vrai… les ricochets. J’aurais probablement dû y penser avant… pense Alex qui rappellera à Mas de faire une offrande supplémentaire au Dieu de la chance pour elle.

Il ne lui reste qu’un leurre supplémentaire et elle a l’impression que les tourelles ont plus de munitions qu’il n’en faut pour s’en occuper. Elle a besoin d’un moyen de forcer les Insta-Friends à durer plus longtemps. En scannant le laboratoire, elle localise rapidement ce qu’elle cherche : un grand laser à moitié assemblé est posé sur l’un des établis et relié à un réseau de batteries. Elle envisage un moment d’utiliser l’une des armes expérimentales du laboratoire pour détruire les tourelles, mais elle décide finalement qu’elle aime trop avoir tous ses membres attachés pour jouer avec un laser inachevé. Au lieu de cela, elle utilise son Pyro pour souder l’une des batteries au leurre et glisse le lourd dispositif de fortune à portée des tourelles. Une fois de plus, les canons prennent vie. Ce n’est que lorsque les leurres commencent à scintiller, que la plus grande batterie est enfin vide, qu’elle entend le bruit joyeux des chambres vides qui tentent de tirer.

« Je suis prêt à partir. », dit Mas en traversant avec confiance les restes de la killbox encore fumante avec son datapod. Alex se dépêche de le rattraper.

Ils quittent le labo juste à temps. Attirés par les coups de feu, une équipe de gardes débarque juste au moment où Mas et Alex disparaissent au coin du couloir, hors de vue. L’un des avantages de voler dans un campus aussi grand que celui de Behring est qu’il faut un certain temps que la sécurité arrive sur place. Si jamais Alex devenait honnête, peut-être qu’elle obtiendrait un emploi de consultante et gagnerait de gros crédits en soulignant toutes les choses stupides que les entreprises font avec leurs systèmes de sécurité.

Quittant l’aile principale de la recherche, le duo se faufile à travers le bâtiment labyrinthique jusqu’au bureau de l’exécutif par lequel ils sont entrés. Alex les arrête à chaque intersection pour tracer le chemin. Cela les fait ressortir sur les scanners, mais c’est plus sûr que de tomber accidentellement sur des patrouilles de gardes armés.

Heureusement, lorsqu’ils arrivent dans le hangar privé de l’exécutif, il n’est pas gardé et le Belligerent Duck est resté comme ils l’avaient laissé. L’un des faits intéressants de la vie est que les hangars privés des puissants sont considérés comme interdits, les agents de sécurité supposent que les criminels savent qu’ils ne doivent pas y atterrir non plus. C’est pourquoi les hangars privés sont habituellement l’une des premières choses qu’Alex recherche lorsqu’elle fait le repérage d’un bâtiment. De plus, ils ont généralement des petites bouteilles d’eau gratuites que vous pouvez vous procurer au cas où vous auriez soif pendant un cambriolage.

Alex utilise son Mobi et déverrouille le Mercury. Mas monte sur la rampe en premier et se dirige droit vers l’entrepôt de données pour s’assurer que la tablette soit bien en sécurité, pendant qu’elle se dirige vers le poste de pilotage du star runner.

Les portes du hangar s’ouvrent au-dessus d’eux et le Duck s’éleve dans les airs. Le nom continue de la faire sourire. Elle l’a choisi pour exaspérer l’agent d’information arrogant dont elle a gagné le vaisseau. Ce connard pompeux a eu le culot de nommer le vaisseau Razor’s Edge. Maintenant, à chaque fois qu’il veut acheter des données sur elle, le Belligerent Duck lui rappelle qu’il n’est pas judicieux de parier contre Alex Dougan.

Elle relâche la manette des gaz vers l’avant et les larges ailes arrière du vaisseau traversent facilement l’atmosphère calme de Terra. Peu après avoir quitté le hangar, l’agréable voix de l’ordinateur de Crusader l’alerte qu’ils étaient pris pour cible. Bien sûr, un Sabre aux couleurs de Behring se rapproche de sa queue. Il a dû décoller quand l’alarme s’est déclenchée.

Les comms prennent vie pendant qu’on les appelle. « Ici la sécurité de Behring. Atterrissez immédiatement ou vous serez abattus. »

Super. Et la police de Terra ne va pas tarder à se joindre à eux. Ils ont besoin de fuir rapidement.

« Mas, armes, maintenant. »

Lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois, Mas a refusé de faire quoi que ce soit à bord du vaisseau qui n'impliquent pas de piratage informatique et d’ordinateurs en prétendant que ce n’était « pas son domaine ». Il a fallu près de six mois pour qu’Alex ne trouve une solution qui fonctionne – elle a branché le terminal d’un simpod cassé devant le siège de la tourelle pour que Mas puisse regarder un écran au lieu de la fenêtre. C’est tout ce qu’il a fallu. Maintenant, c’est un tireur d’élite.

Mas se glisse dans le poste d’armement, ses longues jambes prenant cet angle gênant que tous les Banu sont contraints d’adopter quand ils utilisent des sièges humains. « Combien dois-je en faire exploser ? »

« Aucun ! Détruis leurs radars et je m’occupe du reste. »

Alex tire fortement sur les commandes et fait faire un large virage au Mercury, donnant à Mas le temps d’aligner les canons à distorsion. Le Sabre réagit assez rapidement pour éviter les première et deuxième salves. Alex doit faire un tonneau à la dernière seconde pour éviter leur riposte. Ils manquent de temps.

« Verrouille le missile ! » dit Mas.

« Mas, on ne va pas les tuer ! »

« Pas de meurtre », approuve le Banu. « Juste une distraction. »

Ralentissant brutalement jusqu’à ce qu’elle voit rouge, Alex pousse le vaisseau dans ses dernières limites. Après qu’un battement de cœur ou deux se soient fait entendre dans sa poitrine, elle réussit à verrouiller et tirer deux missiles. Le pilote du Sabre, agissant comme prévu, lance des fusées éclairantes dans le ciel, déviant les missiles hors de leur trajectoire. Anticipant ce petit moment de distraction, Mas tire de nouveau avec la tourelle. Les canons à distorsion touchent le Sabre, perturbant son alimentation électrique. Il n’y a aucun moyen de maintenir le radar et de continuer à voler après un coup comme ça.

Poussant les propulseurs au maximum, Alex éloigne le Duck du quartier général de Behring. Cependant, plutôt que de quitter la planète, elle dirige le vaisseau vers la chaîne montagneuse des îles voisines. Là, elle le pose dans une petite alcôve creusée dans la plage, sous un affleurement rocheux. Détournant l’énergie des boucliers et propulseurs du Mercury, Mas fait démarrer son reg-spoof. Maintenant, ils peuvent voler un petit moment incognito. Ça devrait aller tant que personne ne regarde trop attentivement ou ne leur tire dessus. Alex espère qu’ils ne sont pas les seuls à piloter un Mercury dans la région, aujourd’hui.

Ce n’est certainement pas leur évasion la plus propre. Impossible de se rendre au rendez-vous maintenant, mais Grouse allait devoir faire avec le changement de plans. Reprenant son mobi, Alex commence à envoyer un message à leur réseau de contacts. Behring a beaucoup de crédits à faire tourner. Vole quelqu’un comme ça et généralement, ils te traquent. Quitter le système ne suffira pas. Il ne faudra pas longtemps avant que l’Advocacy et toute une flotte de chasseurs de primes ne leur colle au train. S’ils veulent s’en sortir en un seul morceau, ils vont avoir besoin d’une aide supplémentaire pour garder l’œil ouvert. Avec un peu de chance, quelques-uns des amis qu’elle et Mas se sont faits au fil des ans seront prêts à leur prêter main-forte et à les alerter s’ils apprennent que les autorités s’approchent du Duck.

Message envoyé. Maintenant, tout ce dont ils ont besoin, c’est d’un endroit où se cacher jusqu’à ce que les choses se calment.

« Hé Mas, que dirais-tu de rendre visite à ton vieux Souli ? »

À SUIVRE

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