OP.NET : Précautions préalables

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INFOS ET CONSEILS POUR LES OPÉRATEURS INDÉPENDANTS

< DÉBUT DE LA TRANSMISSION >

Bienvenue dans ce nouvel épisode d’OP.NET, la seule émission du Spectrum pour vous, professionnels indépendants et auto-suffisants de la sécurité. Je suis votre hôte, Conva Maynard. Comme toujours, je vous rappelle que nous ne sommes, en aucun cas, affiliés à la guilde des Mercenaires. Nous sommes ici pour votre bien, et pour celui de personne d’autre.

Ceci étant dit, faisons un tour sur le Site d’Offres d’Emploi. Si vous saisissez une de ces opportunités, veuillez confirmer tous les détails avant d’accepter le job. Nous faisons de notre mieux pour les examiner, mais, comme vous le constaterez bientôt, il est indispensable de confirmer chaque étape d’un marché avant de l’accepter.

Tout d’abord un petit tour d’horizon. Le Professeur Audra Zupan a besoin d’un moyen de transport ainsi que de protection pour un aller-retour entre Rhetor et Branaugh. Les candidats doivent déjà avoir travaillé dans des systèmes hors juridiction, passer avec succès la vérification de leurs antécédents et être professionnels autant que discrets. Avoir des relations fiables à Branaugh est un très gros plus. Une fois sur place, votre principale priorité sera de sécuriser le site de la recherche pour la durée de son projet, soit un mois. Il s’agit d’une mission financée par ses soins, donc il faut revoir vos attentes en conséquence. Pour plus de détails, contactez le Professeur Zupan directement à l’université Carey en indiquant en objet : « R2B Sécurité ».

Ensuite, la prometteuse société Yu Shi Corporation, basée à Gemma, commence à en avoir plus qu’assez que ses cargaisons d’eau soient attaquées entre Jalan et Vosca. Pour le moment, la société ignore si la partie assaillante est faite de banals voleurs ou plus du genre prédateurs organisés. C’est pourquoi ils cherchent votre aide pour protéger leur prochaine cargaison.

Veuillez prendre note cependant… Et c’est en gras ici, donc je pense que ce doit être très important. La paiement se fera proportionnellement à la performance réalisée. Il y a un taux de base pour une livraison réalisée avec succès, un bonus accordé pour la protection de la cargaison contre une attaque et une généreuse récompense attribuée si vous capturez un assaillant vivant.

Contente de voir que Yu Shi définisse ses attentes. Je respecte ça. La transparence et la communication sont le fondement de tout bon contrat. C’est un métier dur et tumultueux. Les gens ne seront pas toujours honnêtes avec vous. C’est pourquoi il est important de trouver des personnes à qui vous pouvez vraiment faire confiance.

Si vous voulez entrer dans la partie, le plus grand obstacle que vous devrez surmonter sera de trouver des offres d’emplois fiables et respectables. J’encourage, donc, tout nouveau venu à décrocher son premier job sur des panneaux d’offres d’emploi fiables, que l’on peut trouver dans n’importe quelle Z.A. convenable. Les marchés conclus par une poignée de mains dans l’arrière-boutique d’un bar ne sont pas bons pour les bleus. Croyez-moi.

J’ai entendu bien trop d’histoires de jeunes mercenaires se retrouvant dans des situations délicates car leur ambition les empêchait de voir la situation telle qu’elle était en réalité. Mais ne prenez pas tout ce que je dis pour acquis. Récemment, Ennis Sobotka de la Gazette Terra a mené l’enquête sur ce qui est arrivé à Santoyo Thomas après qu’il a accepté un emploi sans prendre de précautions préalables. Ennis est ici pour nous expliquer, de fond en comble, cette folle situation. Bienvenue dans l’émission, Ennis.

Ennis Sobotka : Merci de m’accueillir.

Votre article m’a, disons, fait chavirer. Il parle d’un jeune homme, Santoyo Thomas, qui avait hâte de commencer sa carrière de professionnel de la sécurité. Il avait beaucoup de mal jusqu’à ce qu’il rencontre un recruteur de Scud Security. Je vous laisse raconter à notre public ce qui est arrivé ensuite.

Ennis Sobotka : Santoyo a rencontré un recruteur de Scud Security dans un bar local à Tanys. Le recruteur lui a offert un emploi à Aremis et ils ont conclu le marché par une poignée de mains. En buvant quelques verres pour fêter ça, un contrat a été rédigé et Santoyo l’a signé.

Bon, ce recruteur a supposément promis à Santoyo que tout ce dont ils avaient discuté se trouvait dans le contrat, mais il s’est avéré que ce ne fût pas le cas, n’est-ce-pas ?

Ennis Sobotka : Santoyo a cru qu’il signait pour un poste à Aremis. A la place, son contrat autorisait Scud Security à le mettre en poste où ils le jugeaient bon. Ainsi, Santoyo a été assigné aux mines de Kesseli.

Kesseli, c’est un tout autre décor qu’Aremis. Je n’ai jamais eu le plaisir de m’y rendre mais je connais quelques personnes qui y ont travaillé. Disons simplement qu’ils ne prévoient pas de repartir.

Ennis Sobotka : « Suffocant », c’était le mot employé par Santoyo pour décrire Kesseli. Tout se trouve sous terre car le pulsar de Banshee est trop puissant. Donc, même quand Santoyo ne travaillait pas, il était piégé dans les tunnels. Il ne pouvait pas sortir pour voir le soleil ou sentir l’air frais lui caresser le visage. Après être tombé dans une grave dépression, il décida de fuir l’UEE.

Ça, c’est la partie insensée pour moi. Les pratiques commerciales de Scud ont fait d’un jeune citoyen de l’UEE un expatrié. Expliquez-nous comment cela s’est produit. Bien sûr sans nous révéler aucun détail sur le lieu où il se trouve actuellement.

Ennis Sobotka : donc, Santoyo voulait quitter Kesseli. Il demanda sa mutation de nombreuses fois mais elle lui était toujours refusée. Lorsqu’il a menacé de démissionner, les ressources humaines lui ont montré une clause de son contrat qui prévoyait qu’un abandon de poste valait une grosse pénalité. Santoyo examina donc ses alternatives. Soit il restait à Kesseli aux dépens de santé physique et mentale, soit il démissionnait et se retrouvait endetté pendant des années auprès de Scud. Il décida qu’aucune n’en valait la chandelle et en choisit une troisième. Il voyagea clandestinement à bord d’un cargo commercial et traça sa route dans un système qui, et bien… ne se trouve pas sous la juridiction de l’UEE.

Quand il vous a contacté pour raconter son histoire, vous a-t-il dit ce qu’il voulait pour sortir de tout cela ? Peut-être une chance de retourner à Tanys ?

Ennis Sobotka : J’ai trouvé Santoyo résigné quant à sa situation. Il sait qu’il ne peut rentrer chez lui tant que son contrat avec Scud n’a pas été annulé. C’est une bataille juridique ardue, tout particulièrement depuis l’extérieur de l’UEE, c’est un objectif auquel il est consacré. Il prétend ne pas être le seul à travailler pour Scud après avoir signé un contrat conclu sous de faux-semblants. C’est pourquoi il m’a demandé de passer le mot. Si cela vous est arrivé, veuillez me contacter directement pour expliquer votre situation. Si davantage de personnes se font connaître et expriment des plaintes similaires, cela ne peut qu’aider la cause de Santoyo.

Si vous le souhaitez, vous pouvez contacter OP.NET également. Personnellement, je déteste voir Scud profiter de jeunes mercenaires et je veux faire passer le message. Connaître la réputation de son employeur est indispensable et, maintenant, tout le monde devrait savoir qu’on ne peut pas faire confiance à Scud Security.

Merci à Ennis Sobotka pour sa présence aujourd’hui. Après la pause, je vous donnerai mon top 5 des conseils pour décrocher son premier gros boulot en sortant du lot parmi une foule de candidats. Ça et bien plus au retour d’OP.NET.

< RUPTURE DE LA TRANSMISSION >

Traduction : Kfentine | Relecture : Silkinael | Source

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